
Cette fois-ci Charland nous amène sur le bord du Richelieu vers 1900. On retrouve les thèmes chers à l’auteur, la précarité du monde rural, l’enseignement, les bourgeois, et les dangers pour leur vertu d’être des employées de maison.
Aldée Demers doit quitter la ferme familiale pour aller travailler comme bonne pour le docteur Turgeon afin d’aider sa famille. Ses gages seront envoyés en totalité à son père comme c’était l’usage à l’époque. Elle doit abandonner l’idée de devenir institutrice.
Un ami du fils Turgeon à ses vues sur elle dans le but non pas de la marier, mais de se pratiquer et Aldée doit composer avec la situation.
Comme il s’agit du tome 1, on attend la suite. Ce roman me fait penser à celui de la série :Félicité.
J’ai découvert cet auteur en lisant : Les portes de Québec tomes I-IV. Cette série qui s’étale sur plus d’une génération nous met en contact avec les mœurs, les classes sociales de la Haute-Ville et de la Basse-Ville ainsi que le monde politique de la ville de Québec, du Québec et du Canada pendant les premières décennies du XXe. siècle
Dr Roland Charbonneau